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A la St Gilles...
Âme volatile, En péril Au milieu des civils A trouvé son asile. En exil, Tout au bout d'une presqu'île, A nouveau le coeur est fertile.
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A la St Wilfried...
Dit "Lapide" Et dilapide L'humanité dans le vide. Dans l'acide, Dans l'aride D'une haine torride. Dit "Lapide" Et dilapide, Impavide, Sa force dans l'homicide. - M contre N, c'est candide, Mais c'est mon rêve, pour ce monde qui se suicide.
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A la Ste Elodie...
Je ne suis Pas d'ici. Pas de ces cris, Ces coeurs aigris, Ces chairs meurtries. Je suis Peut-être d'une autre galaxie, D'âmes réjouies, De l'infini. Je suis En Vie.
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A la St Géraud...
Quand tout part à vau l'eau, Remettre les compteurs à zéro, S'évader illico presto. Nord, Sud, avion, bateau : Faut juste, sauver sa peau, Pas, s'noyer au fond du seau.
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A la St Edwige...
Planant au-dessus des voliges, Le vent soufflant dans les rémiges, Aucun vertige. La voltige Libère. Des contraintes et des litiges, De ce qui opprime ou oblige. - Prodige.
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A la St Jean de Capestran...
Faire comme Papa, Maman, Mr & Mme Durand... Rester dans l'rang, Silencieusement, En souriant. Mais jusqu'à quand? Combien de temps A faire semblant, A vivre sans Libre mouvement? Combien de temps Avant de devenir dément?
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A la St Florentin...
Le but atteint, Penser déjà au prochain. Tracer son ch'min, Forcer l'destin, Garder courage et entrain. Ps : Pas oublier - Tendre la main.
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A la Ste Emeline...
Une année se termine, Je dépose la mine. Projet né, à l'origine, D'une proposition badine, Qui paraissait anodine. - Et pourtant ! Lorsqu'on libère son coeur de la sourdine, Le moindre signe détermine, La moindre lueur illumine.
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A la Ste Adeline...
A l'encre de Chine Je dessine, Mes rêves ; pour que la bruine En gouttes fines, Ne les dilue dans la routine.
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A la St Jérôme...
J'ai encore, au creux de la paume, La vigueur de sa main d'homme ; Sur mes lèvres l'arôme Des siennes, - léger parfum de pomme ; Mais surtout j'ai, plus efficace que tous les baumes, Au creux du coeur, la certitude d'être aimée d'un homme.
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A la Ste Armelle...
Doux bleu pastel, Vert aquarelle : Je me noie dans tes prunelles, Pépites d'arc en ciel.
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A la St Barthélémy...
Tant pis Pour le bruit, Les vagues et les débris ; Tant pis Pour les jalousies, Les colères et les on-dit : Je prends le parti - On n'a qu'une vie! - De ne rien faire à demi.
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A la St Bernard...
Sa vie dans le noir, Prend des teintes d'ivoire ; Un bougeoir Illumine le brouillard ; - Rêve, lorsqu'il dort comme un loir.
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A la St Fabrice...
Le port de la Pallice, Le sable qui crisse, Et le délice D'une glace dévorée avec malice : Chaque nuit dans les coulisses De mes songes, la scène s'immisce - Et mon âme réjouie crie : BIS !
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A la St Julien...
Ce n'était presque rien. Que ta main qui me tient, Une caresse au creux des reins, La promesse d'un lendemain. Ce n'était pas le destin, L'aperçu d'un bonheur sans fin, Ni même, le début d'un chemin ; Non, tu as dit : "Ce n'était presque rien"...
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A la Ste Lydie...
Regarde cet enfant qui rit, Qui, sur tout levant les yeux, dit : " Et pourquoi ci, Et pourquoi ça, dis?" ; Qui refuse l'ordre établi, Le conventionnel, l'incompris ; Qui, inspirons nous, s'ouvre à la Vie.
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A la St Gaetan...
Insouciants et confiants, Traversent les Océans, Allant, venant, Entre les continents. Eprouvent en partant Leurs doux rêves d'enfants, Découvrent en voguant, Chahutés par le vent, Et reviennent plus grands Vers leur pays d'antan.
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A la St Laurent...
Reflets d'argent Des cheveux blancs, Feu scintillant Du regard bienveillant ; Mouvements lents, Pourtant si doux et prévenants ; Coeur indulgent, Rassurant les tourments ; Portrait d'une âme que le temps Rendit si pure qu'un diamant.
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A la Ste Rosalie...
Je crie, J'écris Ma joie de vivre ma vie Sur les toits de tous les pays ; J'me sens des ailes et des branchies, Jaune soleil comme un pissenlit, Délicieusement ravie ; Remplie, Du bonheur et tutti quanti, Encore une fois je crie : Merci !
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A la Ste Blandine...
La joie illumine Son visage de féline ; Une lueur maline Dans son regard se dessine, Son sourire crée des ravines Sous ses pomettes fines, Son coeur, dans sa poitrine, Sans répit tambourine : Enfin la brise marine A rendu son quota, de gente masculin...
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A la St Jérémie...
Un rayon de soleil, et puis Un oiseau qui pépie, et puis Un enfant qui sourit, et puis Une jolie fleur cueillie, Offerte en guise de merci, et puis Un talent qui grandit, et puis Un homme épanoui, et puis Et puis, et puis, et puis, De la vie le récit...
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A la St Sylvain...
L'air de rien, S'en aller un matin. Partir au loin. Sans frein, Sans rien Prévoir et enfin, Au détour d'un chemin, Rencontrer son destin.
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A la Ste Judith...
Envie subite : Fuite Dans une ville cosmopolite. Ambiance hétéroclite, Délicieux vertige de l'orbite, Energie d'une météorite. Expérience fortuite, Astrale réussite.
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A la St Matthias...
Souvenir, trace, Malgré le temps qui passe, Rien ne s'efface. Tu as brisé la glace, Déchiré ma carapace - Pas un instant, je n'ai flairé la menace. Dissolution de l'espace, Bonheur fugace. Désormais pourtant, sous la surface, Fragilité - ton image reste...
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A la Ste Rolande...
Demande. Prie, quémande, Se confond en offrandes. Espèrant que Dieu descende, Que le Ciel lui rende Un bonheur qu'il marchande. Qu'il attende... Il finira par comprendre, que de son sort lui seul commande.